Un sondage réalisé par les universités de Zurich et de Bâle a révélé que 14% des étudiants universitaires suisses font usage de drogues ou médicaments afin d’améliorer leur prestations intellectuelles lors de la préparation d’examens.

Les substances les plus utilisées sont l’alcool (5.6% des étudiants), suivi par le méthylphénidate/Ritaline (4.1%), les sédatifs (2.7%), le cannabis (2.5%), les bêta-bloquants (1.2%), les amphétamines (0.4%) et la cocaïne (0.2%).

Les effets recherchés par les étudiants en consommant ces produits sont l’amélioration de l’apprentissage (66.2%), l’amélioration du sommeil et de la capacité de se détendre (51.2%), la diminution de la nervosité (39.1%), mieux faire face à la pression (34.9%), l’amélioration de la performance (32.2%) et l’expérimentation (20%).

Le commentaire de «Dites Non à la Drogue, Oui à la Vie»: le sondage montre le peu de connaissance de certaines étudiants sur les effets des drogues et sur les conséquences que leur consommation peut avoir sur l’étude. Par exemple, l’alcool peut induire le sommeil, mais il affecte la mémoire et la capacité à apprendre. Le cannabis peut provoquer un état de détente, mais l’étudiant sera incapable d’apprendre quoi que ce soit par la suite. Le «syndrome amotivationnel» chez les fumeurs chroniques de cannabis est bien connu. L’utilisation à long terme de Ritaline peut induire la dépression et la dépendance. Comme pour le cannabis, une personne dépendante de la Ritaline devient de moins en moins active intellectuellement.

Sources: Maier et al. 2013 et fr.myeurop.info/2013/11/15/dopage-cerveau-smart-drogue-Ritaline-Europe-12572