Ces jours, la capitale vaudoise a été émue par un meurtre aussi absurde qu’inexpliqué. La nuit du samedi 4 août, un Portugais de 32 ans d’origine capverdienne a été poignardé sur la place de l’Europe pour des motifs futiles. Il a succombé à ses blessures.
À ses dires, le jeune meurtrier de 19 ans aurait agi sur « un coup de folie » après avoir consommé de l’alcool et de la cocaïne.
Aujourd’hui, des spécialistes se sont exprimés dans la presse pour mettre en garde contre les risques de violence liés à la consommation d’alcool et cocaïne.
« La cocaïne lève les inhibitions. Les consommateurs peuvent perdre toute limite dans leur comportement, que ce soit dans la violence ou la sexualité » explique le président de la Société suisse de psychiatrie et de psychothérapie. Concernant le mélange d’alcool et cocaïne, le directeur d’Addiction Suisse relève que « les pétages de plombs sont assez fréquents ». Au porte-parole du CHUV de dire que « lorsque ces patients arrivent aux urgences, on voit comment des gens normaux peuvent se transformer en personnes agressives et antisociales ».
Source: www.24heures.ch/vaud-regions/Alcool-et-coke-le-cocktail-qui-fait-peter-les-plombs/story/11536373.
Pas tous ceux qui consomment des drogues deviennent violents, mais il est facile de relever dans la chronique noire que dans les cas de violence gratuite, absurde ou « inexpliquée », ou dans les cas des « crises de folie », l’individu était sous l’influence de drogues ou présentait une consommation chronique (ce qui revient au même). Qu’il s’agit d’alcool, de cannabis, de cocaïne ou de médicaments psychotropes, le constat est similaire.